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The walking dead : L’art de mourir (5×01 – 5×08)

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Huit épisodes à tourner dans le vide. On investit un lieu, une grosse baston et on repart pour quitter une terre de désolation. Tel un jeu vidéo des années 80, The walking dead suit un chemin linéaire. Le leitmotiv de cette première partie de saison était de savoir qui allait mourir dans le groupe. C’est un peu maigre pour capter l’attention. D’autant qu’à ce niveau, la série n’a rien trouvé de nouveau et suit son schéma habituel. Elle met en avant un personnage durant quelques épisodes, le rend très attachant et puis lui fait exploser le crane au moment le plus inattendu. C’était réussi, on pleure la pauvre Beth. Zéro conséquence, la série vivra bien sans elle.

Il y avait pourtant mieux car derrière cet apparent ronronnement se cache une psychologie fouillée des personnages récurrents. Le groupe poursuit sa chute dans une inhumanisation croissante au prix de la survie. Rick et sa bande laissant sur leur route les cadavres putréfiant de leurs ennemis comme l’expose bien la séquence post générique du dernier épisode. Le mensonge de Eugene renvoie à une impasse fataliste. Il ne peut y avoir de fin heureuse à l’histoire. C’est un éternel recommencement sans issue possible.

Et pourtant si on le sait, The walking dead reste une série fascinante de part ses personnages. Ce pourquoi on regarde la série. Comme dit plus haut, ils ont changé, évolué. Sans devenir de meilleures personnes, au contraire. Évidemment c’est la saison de Carrol. Elle est devenue une femme forte et essentielle à la marche du groupe. Presque un leader sans en avoir le nom. Les autres personnages sont bien trop en retrait ces derniers temps. Consolidant en arrière plan les avancées acquises. Un Carl adulte avant l’heure, une Michonne plus humaine, le couple d’amoureux transit. La faute aussi à Beth qui devait prendre de l’ampleur pour mieux mourir.

Les deux nouveaux aspects de la saison, l’église et l’hôpital étaient deux beaux ratages. Le personnage du prêtre est ridicule, à la limite de l’incohérence. Comment a t’il pu survivre si longtemps sans vraiment rien connaître des zombies, ni se défendre ? L’hôpital est un nouveau Woodbury sans le charisme du Gouverneur. Dawn est un petit capot sans envergure. Un simple passe temps pour jouer contre la montre. Là où les cannibales, trop vite expédiés, présentaient une innovation encore plus extrême dans la survie.

Cette première partie se referme à nouveau sur une remise à plat. Sans cliffhanger, on sait pas vers où The walking dead va se diriger. On a jusque février pour y penser. Car déçu ou pas, on revient toujours vers The walking dead.


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